Baptiste
Peux-tu te présenter brièvement ?
Je m’appelle Baptiste, j’ai 21 ans. Après trois années de LSO, je suis parti un semestre en L3 gestion en Suède, à Stockholm, pour cinq mois.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en arrivant ?
Je suis arrivé en janvier et il faisait presque nuit toute la journée : le soleil se levait vers 10h et se couchait vers 14h/15h. Ce qui m’a marqué, c’est que la lumière ressemblait à un coucher de soleil permanent, avec le soleil toujours au ras de l’horizon. On a vite acheté de la vitamine D, sinon la fatigue se fait sentir très vite.
Une anecdote ou un moment marquant ?
Il y avait une association dédiée aux étudiants Erasmus qui organisait des voyages. Ils nous ont emmenés jusqu’en Norvège, au bord de l’océan Arctique. Un Norvégien nous a accueillis dans son sauna installé sur la plage… et on s’est tous baignés dans l’océan, entourés de neige !
Un conseil à partager ?
Le rythme à Dauphine est intense. Partir en échange, c’est une vraie pause : on peut voyager, découvrir de nouveaux endroits, rencontrer des gens différents. Je conseille à tous ceux qui le peuvent de tenter l’aventure.
Marie-Madeleine
Peux-tu te présenter brièvement ?
Je m’appelle Marie. Après une L1/L2 LSO à Dauphine, je me suis orientée vers la L3 LISS Éco. J’ai passé le second semestre de cette L3 en Erasmus à Copenhague, au Danemark.
Y a-t-il quelque chose auquel tu t’attendais et qui s’est révélé complètement différent ?
Je pensais souffrir du froid et des longues nuits d’hiver. Finalement, le mois de février à Copenhague ressemble beaucoup au mois de décembre à Paris.
Comment as-tu trouvé les cours ?
C’était bien plus léger qu’à Dauphine. La plupart des examens prenaient la forme de devoirs maison. Et une particularité marquante : toutes les 45 minutes, il y avait une pause de 15 minutes. C’est beaucoup plus reposant que le rythme français !
Qu’est-ce qui t’a le plus manqué en rentrant ?
Le vélo ! À Copenhague, toutes les routes sont cyclables, c’est un vrai bonheur. Et puis la baignade dans les canaux, en plein cœur de la ville, que je faisais souvent.
Un dernier mot ?
Je voulais absolument éviter l’avion pour des raisons écologiques, donc j’ai fait le trajet en train et en bus. J’ai découvert après coup qu’il existait une bourse Erasmus+ pour les étudiants qui choisissent un mode de transport éco-responsable (plus de 400 €, soit bien plus que ce que mon aller-retour m’a coûté !). Dommage que Dauphine n’en parle pas davantage, donc je conseille vraiment de se renseigner avant de partir.
Agustin, L3
Peux-tu te présenter brièvement ?
Je m’appelle Agustin, je viens du Chili. Je suis arrivé à Dauphine en L1 LSO.
Pourquoi avoir choisi Dauphine ?
Je voulais étudier l’économie et le programme de Dauphine m’attirait beaucoup. Un ami de mon père, qui avait étudié en France, m’a aussi confirmé la réputation de l’université.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en arrivant en France ?
L’ouverture d’esprit et la gentillesse des gens que j’ai rencontrés. Franchement, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans eux. En revanche, j’ai dû m’adapter à un système académique très différent de celui du Chili. Les dissertations, la façon de présenter à l’oral… il y a toute une méthodologie à apprendre.
Comment s’est passée ton adaptation ?
Le début a été un peu difficile, surtout pour passer du français académique au français courant. Mais la patience et l’accueil de mes amis m’ont beaucoup aidé. Sur le plan culturel, la France et le Chili se ressemblent globalement : ce sont surtout de petits détails qui changent.
Si tu devais décrire les étudiants français en trois mots ?
Stress et pause café.
Une habitude française que tu as adoptée ?
Je bois désormais mon café sans sucre. Malheureusement, je ne fume pas, donc mes pauses café avec mon pote Noa ne sont pas 100 % françaises !