[Making of] En attendant la Dauphine Expo, proposée par le BDA en partenariat avec les Beaux Arts sur le campus de Paris Dauphine du 30 mars au 10 avril, la Plume te propose de découvrir les artistes exposés ! Retrouve-nous les mardis et dimanches jusqu’au lancement de l’exposition.
Céleste Castelot: l’amour coloré de l’Art.
Céleste Castelot est née artiste, a toujours aimé peindre et dessiner. Après un passage à l’Atelier de Sèvres, elle a poursuivi ses études aux Beaux-Arts de Paris où elle achève actuellement sa troisième année. Selon Céleste, l’art est un apprentissage infini ; elle ne se contente pas de l’acquis, mais cherche à augmenter chaque jour l’étendue de ses capacités. Au point de s’attaquer prioritairement à ce qui l’handicape, afin de transformer « un calvaire en plaisir de faire ». L’éventail artistique de Céleste est composé de dessins, de peinture, de mosaïques et de modelage. Un trait caractéristique ? La couleur. La couleur se profile par petites touches, par triangles monochromatiques, par morceaux de céramique fragmentée, par le tracé fin d’un visage de profil. La couleur est contraste, elle se fait caressante ou agressive selon le désir de l’artiste. La couleur exprime le jeu de Céleste, ce jeu d’expression de réalité selon son imaginaire et sa palette. Ses œuvres cherchent, en un mot, à peindre ses idées.
Le futur idéal de Céleste ? Elle espère qu’il lui permettra de continuer son chemin de peintre, d’exposer dans une galerie (dans sa galerie?) et d’exploiter un large panel de media variés et encore inutilisés à ce jour. Il pourrait aussi se poursuivre dans l’enseignement en suivant le sentier tracé par les mentors qu’ont été certains de ses professeurs.
Claire Nicolet, série de cartographies mentales.
C’est un parcours différent de celui de Céleste qui a amené Claire Nicolet jusqu’aux Beaux-Arts de Paris où elle poursuit sa cinquième année. Après une hypokhâgne, Claire a appris le graphisme et la gravure à l’E.S.A.I.G Estienne. La marquant dans sa pensée de l’image, cette formation transparait dans les dessins et œuvres de l’artiste.
Son travail, elle le décrit comme la contemplation du monde qui l’entoure, « au cours de déambulations dans un environnement quotidien, qu’il soit urbain ou naturel ». Ses œuvres sonnent comme autant de réalisations graphiques du réel, un souvenir fugace couché sur papier du détail d’une scène banale auquel l’attention s’est accrochée un instant. Elles peuvent être dessins, bandes dessinées, gravures, maquettes en bois ; le tout fruit d’un processus de création empirique.
Pour la Dauphine Expo, Claire a voulu avec l’artiste Raphaël Sitbon offrir une réflexion sur l’espace même de l’exposition, comment ce dernier est construit, comment il peut être perçu d’un point de vue sensible, et d’en proposer une nouvelle représentation au travers d’une grande fresque réalisée par le duo.