5 raisons de faire une L3 EID

5 raisons de faire une L3 EID

L’orientation ne coule pas de source pour tout le monde et particulièrement quand de nombreuses options nous sont offertes. Cet article s’adresse à toi, DEGEAD 2 indécis. Voici 5 raisons de choisir la filière Économie Internationale et Développement (EID).

Sciences Sociales, Gestion, Droit, Économie Appliquée… la pluridisciplinarité présente à Dauphine est un grand avantage, sauf quand vient le moment de faire un choix décisif ! Si beaucoup de DEGEAD préfèrent la L3 Gestion aux autres filières, il arrive toujours que certains choisissent cette voie « par défaut » et par manque d’informations sur les autres possibilités. Voici donc quelques raisons qui pourraient encourager (ou décourager) ceux qui hésitent à aller en L3 EID.

Les cours

Une des caractéristiques de cette filière est la spécificité de ses matières. En EID, et en Économie Appliquée, plus largement, la spécialisation se fait plus rapidement qu’en L3 Gestion, davantage pluridisciplinaire. Mis à part les statistiques et la comptabilité, l’économie est au cœur de tous les cours. Cours, qui sont d’ailleurs tous liés les uns aux autres, particulièrement au second semestre.

Un avantage de cette filière est la possibilité de choisir les cours. Au premier semestre, ils sont tous obligatoires. Mais au second semestre, seuls les cours de macro-économie, économétrie et anglais le sont. Tous les autres sont « à la carte » et les options sont nombreuses : économie du travail, histoire de la pensée économique, économie publique, mémoire… ce qui permet de découvrir différents domaines d’application de l’économie.

Les méthodes d’enseignement

Les cours sont tous répartis en groupes, de sorte qu’il n’y ait aucun amphi : mauvaise nouvelle pour ceux qui comptaient sécher, mais bon moyen de comprendre plus facilement les notions, grâce aux discussions possibles avec les professeurs.

Une autre méthode qui ne nous ravit pas, mais qui est, avouons-le, efficace pour l’apprentissage, est le travail en groupe. Beaucoup de professeurs vous demanderont soit de préparer une présentation, soit d’effectuer un projet en groupe (notamment en informatique et en économétrie). Vous avez également la possibilité de travailler sur un mémoire au second semestre.

La charge de travail

Celle-ci ne doit pas vous faire peur. Vous pensez peut-être que cette filière vous demandera une quantité astronomique de travail et c’est la dernière chose que vous voulez après vos deux ans de DEGEAD. Effectivement, on ne peut pas valider sans un minimum d’investissement. Mais vous n’aurez pas plus de travail que lors de vos deux premières années. Beaucoup d’étudiants s’accordent à dire qu’ils ont moins travaillé lors de leur L3 EID que pendant leur DEGEAD : les cours sont un peu plus pointus puisqu’on se spécialise, mais ils sont aussi moins nombreux.

Cette filière peut également faire peur pour son côté « matheux ». Une chose est sûre : si vous voulez faire de l’économie, il ne faut pas avoir une aversion aux statistiques et aux mathématiques. Mais il ne s’agit pas non plus d’une licence en mathématiques. En réalité, vous n’aurez que deux cours qui exigeront d’être bons en statistiques : le cours de statistiques du S1 et le cours d’économétrie du S2. Dans les autres matières, les exercices auxquels vous êtes susceptible d’être confrontés sont du même type que ceux que vous avez déjà l’habitude de pratiquer en macro-économie et micro-économie.

Le semestre d’échange

Partir en échange et faire une L3 EID sont tout à fait compatibles. En Économie Appliquée, il y a aussi de nombreuses possibilités de destination, telles que l’Allemagne, l’Australie, le Canada, les États-Unis, l’Argentine, le Chili… Dauphine a moins de partenariats en Europe pour cette filière que pour la L3 Gestion, mais elle en a beaucoup sur le continent américain : c’est l’occasion rêvée d’améliorer votre Espagnol en Amérique Latine, ou bien d’éprouver le grand froid canadien !

Les débouchés

Si votre objectif est de faire le master Affaires Internationales et Développement (AID), c’est le parcours idéal. Il vous est possible d’intégrer ce master après une L3 Gestion, mais celui-ci s’inscrit dans la continuité de la L3 EID qui vous y préparera mieux puisque les matières sont similaires. Privilégiez donc cette filière si vous souhaitez faire ce master. Le master AID regroupe à lui-seul plusieurs débouchés différents. En M1, vous intégrez le master au sein d’un de ses trois parcours (économie, Développement Durable ou Peace Studies) avant de vous spécialiser encore en deuxième année. Au total, ce master propose 8 M2 différents.

Mais même si c’est le plus évident, le master AID n’est pas le seul débouché de la L3 EID. A Dauphine, vous pouvez poursuivre vos études avec par exemple les masters Économie et Gestion de la Santé, Quantitative Economics, ou encore Économie et Finance. Si vous consultez les offres de formations d’autres écoles et universités, comme Sciences Po Paris, vous trouverez d’autres masters en économie accessibles après une L3 EID. Les débouchés sont donc plus vastes qu’on ne le pense !

Témoignage de Laura Lindegaard, L3 EID

Laura a fait son DEGEAD à Dauphine, puis a fait une L3 Gestion, et s’est réorientée cette année en L3 EID. Elle nous explique son parcours.

« J’ai choisi Gestion en L2. A ce moment-là, je trouvais que les exigences de l’économie à Dauphine (comme la micro) et des maths étaient très différentes de celles que j’avais connues au lycée en ES. J’aimais beaucoup l’économie, mais j’avais l’impression que j’allais être médiocre dans une L3 Eco App. Entre temps, j’ai pris confiance en moi et j’ai réalisé que ce n’était qu’un cap à passer. En fin de L2 j’avais un peu changé d’avis, car je m’en sortais mieux en micro et macro, mais j’ai quand même continué en gestion. En L3, je me suis rendu compte que la gestion me plaisait moins, et que c’était très différent de l’économie, qui restait ce que je voulais faire. Et effectivement, maintenant que je suis en EID, je m’en sors bien, beaucoup mieux qu’en L1 où je n’avais pas confiance en moi ainsi qu’en mes capacités, et où je n’avais pas une bonne méthode de travail.

Les deux filières sont très différentes. Le DEGEAD s’apparente plutôt à une L3 EID. La L3 Gestion est principalement une licence d’introduction aux différents masters qu’on peut faire, pour s’aider à s’orienter. On a beaucoup de matières très différentes, et moins de matières « matheuses ». C’est beaucoup plus tourné vers l’entreprise et c’est plus concret. En termes de travail, j’avais un peu plus de temps libre en gestion que j’en ai cette année. Selon moi, on ne choisit pas de faire de l’économie pour les mêmes raisons qu’on choisit de faire de la gestion. Si on fait de l’économie, c’est parce qu’on aime ça. Quand on va en L3 Gestion, on ne sait souvent pas encore trop ce qu’on veut faire.

Un conseil pour ceux qui hésitent par peur des maths ou de ne pas y arriver : c’est ce que je me suis dit, et selon moi, une seule année à Dauphine n’est pas suffisante pour se rendre compte de nos capacités. Donc s’il s’agit seulement d’un problème de confiance en soi, il faut le faire. Ce n’est pas du tout insurmontable. En revanche, si vous n’aimez pas l’économie tant que ça, privilégiez peut-être une autre filière, car la L3 EID est beaucoup plus spécialisée dans ce domaine. »

Lorraine Chouteau, M1 Affaires Internationales et Développement

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