Cher.e.s camarades, l’équipe de La Plume espère que ce retour en présentiel, depuis septembre, se passe bien. Ceci malgré le traumatisme de Charenton, le froid, et votre facture EDF qui augmente. Après une année rythmée par des couvre-feux, des cours à distance (sauf pour les partiels évidemment) et des petits dejs/visios/douche à 11h au lieu de 8h (Leblanc attendra pour ses graphiques), nous retournons enfin depuis plus de 6 mois à la fac.
Mais depuis ce retour à la normal, quel étudiant êtes-vous ? Non, promis, ce n’est pas un test Closer, mais bien une ethnographie des différents profils dauphinois, après un retour au présentiel.
- Celui qui se plaint tout le temps !
Vous en connaissez tous un autour de vous. Celui qui à la fois se plaignait d’être en cours en visio, mais qui se plaint d’être revenu en cours… C’est un éternel insatisfait et un indécis. D’un côté les camarades, de l’autre le canapé et la possibilité d’être sur Netflix tout en étant en cours de compta… (ne mentez pas, on l’a tou.te.s fait).
- L’abonnée à la bibliothèque
Vous arrivez à 8h du matin, elle est déjà en place et à 20h, elle n’a pas bougé ! C’est la studieuse de la bibliothèque, BU, pour les intimes.
Traumatisée par le confinement et les cours en visio, elle a établi son refuge dans la bibliothèque ! Elle ne supporte plus de travailler de chez elle. Entre les voisins et les parents qui considèrent les cours en visio comme des vacances, elle se réjouit de ce retour en présentiel !
Sa phrase fétiche ? « 5 minutes, 5 minutes, j’arrive » - ne quittant toujours pas sa feuille, les yeux rivés sur son ordinateur…Même la vue de la Défense ne la fait pas chavirer.
- L’hypocondriaque
Vous avez un pass sanitaire ? Vous avez été testé négatif il y a 5 min ? Malgré tout, il n’a toujours pas confiance en vous !
En permanence angoissé par le bruit d’une toux, il se réfugie sous son manche et se badigeonne d’un litre de gel hydro alcoolique.
Sa phrase fétiche : « Nan mais je ne suis pas hypo’ mais prévoyant c’est différent », avec sa variante « Nan mais il y a des tests gratuits à la BU ». C’est faux, à l’heure où sont écrites ces lignes, la BU a été dévalisée.
- La fêtarde !
Elle a 21 ans, a été confinée deux ans et compte bien rattraper le temps perdu ! Déferlante en octobre, Begins, elle a même traversé le chaos et la file (horde ?) d’attente des Folies Dauphinoises. Rien ne lui résiste. Enfin si, le Hors Spiste a quand même été annulé.
Le mot d’ordre pour elle : One Life ! Le mercredi ? C’est bientôt le week-end ! Le jeudi ? Soirée étudiante ! Vendredi, le week-end commence ! Samedi ? Qui ne sort pas le samedi sérieusement ? Il est 18h ? Apérooo ! T’as raté ton année ? Bon aller viens, on va te faire oublier !
- Ceux qui sont à la recherche d’un plan Erasmus
La Covid a bouleversé le monde, et toutes les frontières ferment et s’ouvrent au gré du virus. L’objectif : trouver la bonne destination pour faire la fête, voyager et, s’il reste du temps, valider son année !
Vous pouvez vous renseigner auprès de l’école et des associations compétentes ! Elles seront toujours prêtes à vous aider et à vous aiguiller 😉 Préparez-vous. Les messages sur Promodau vont bientôt déferler aussi vite qu’Omicron en janvier.
- Le touriste
Que ce soit en visio ou désormais en présentiel, le touriste compare la fac à une terre inconnue. Il vous sollicite pour les cours, les partiels, le planning, ou autres. Les studieux sont ses boussoles ! Et d’une boussole, il en aurait bien besoin. Mais en même temps, qui sait où se trouve la salle F ?
Et, on ne va pas se mentir, un touriste, on l’est tous un peu. Personne ne sait imprimer au Crio ou expliquer un choc. Et pourtant, tout le monde connaît par cœur l’enchaînement des portes du couloir des assos.
Sa phrase fétiche : « Tu me passes ton drive d’asso ? C’est pour un.e ami.e » ou sa variante « Ah on commençait pas à 13 h 30 ? »
Vous vous retrouvez un peu dans chacun de ces profils ? On ne pas se mentir, nous aussi. Alors si les réveils à 15h nous manquent affreusement, le local, la sauce au poivre et Tidibon sont irremplaçables. Rien de mieux ! Surtout comparées aux 60 questions du QCM de micro à faire en 45 minutes. Oui, certaines épreuves laissent des traces.