Dans un monde tiraillé entre le conflit israélo palestinien ou encore celui opposant l’Ukraine et la Russie, les espoirs d’une paix mondiale s’éloignent peu à peu. L’année 2023 semble alors illustrer l’instabilité de notre monde actuel.
L’explosion des conflits
John Fitzgerald Kennedy disait que « l’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité. » Ces paroles de l’ex-président américain nous rappellent les terribles enjeux des conflits qui durent encore aujourd’hui. Déclenchée le 24 février 2022, la guerre Ukraine- Russie cause de plus en plus les dégâts humanitaires et matérielles par exemple. Environ 315 000 morts ukrainiens ont été comptabilisés par les renseignement américains. Les pertes humaines ne risqueront pas de diminuer dans un contexte propice au conflit.
Le monde géopolitique semble se dégrader de plus en plus et les guerres continuent de tirailler les peuples. Au Moyen Orient par exemple, le 7 octobre 2023 relança un conflit déchirant le monde en deux camps. L’attaque du Hamas en Israël a aggravé les tensions déjà présentes et a accéléré la mise en œuvre de la confrontation violente. Un conflit qui alourdit fortement le bilan des victimes civiles liées à cette guerre. Cette guerre, au cœur du monde médiatique n’est pas un cas unique. Selon le centre régional d’information pour l’Europe occidentale des Nations Unies, 11 crises perdurent en 2023. Ce nombre révèle l’instabilité de notre monde actuel et la violence qui y règne. L’Organisation des Nations Unies (ONU), n’est lui-même assez puissant pour rétablir la paix sur l’ordre mondial malgré les efforts d’Antonio Guterres. C’est alors que l’on pourrait se demander si le Président Kennedy n’avait pas raison sur la destruction de l’humanité par la guerre. Si l’ONU n’a aucun levier, qui peut sauver les hommes de leurs tourments ?
La paix marchant sur un fil
Institution emblématique de la paix depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’ONU se voit restreinte dans ses activités pour plusieurs raisons. Cela tient notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU et de ses difficultés pour trouver un consensus. Le 8 décembre dernier, aux sièges des Nations Unies à New York, l’ambassadeur américain à Robert A. Wood, lève sa main lors de la réunion vendredi du Conseil de sécurité. Ce simple geste de la main témoigne l’opposition des États Unis à un appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza. Cet acte illustre l’incapacité de l’ONU à trouver un point d’entente entre les belligérants. La paix mondiale est en péril même au sein de son essence. Qui pourra alors rendre le monde meilleur sur un plan géopolitique ?
Une Greta peu satisfaite
La crise climatique confirme par ailleurs l’expression « le monde va mal ». Notre monde qui voit la déforestation et la pollution détruire la nature et la vie. L’année 2023 est par exemple en France, l’année la plus chaude connue depuis le XXème siècle. Un constat alarmant qui ne rassure pas Greta Thunberg, jeune activiste qui avait dénoncé aux Nations Unies en 2019, son futur gâché par les conséquences climatiques. Comme Greta nous pourrions dire « How dare you ? » pour vivre dans un tel monde.
De la lumière au bout du tunnel?
Ces situations sont à nuancer, notre monde n’est pas si noir. Greta peut se réjouir de l’amélioration de la composition de la couche d’ozone par exemple. Selon un rapport d’un groupe d’experts mandatés par les Nation unies, le trou présent dans la couche d’ozone devrait se résorber d’ici 2066 au plus tard. Le trou présent au-dessus de l’Arctique pourrait même se résorber d’ici 2045. Une bonne nouvelle climatique qui nous rappelle que le temps peut finir par améliorer les choses. Il existe ainsi encore l’espoir d’un équilibre dans un monde remplit de conflit.
Mais rassurez-vous, même si le monde va mal, les cookies du Crous existent toujours et perdureront dans le temps.
La Plume