La dauphinoise te souhaite un joyeux Noël !

«  Ma Dauphinoise (c’est fou comme l’usage de possessifs affectifs s’accroit quand il est question de demander quelque chose), tu as cru partir en vacances comme une voleuse ? Allez, cadeau de Noël : je t’offre la tribune du jeudi 25. Ecris-nous un truc bien à toi, comme on les aime ».

 

ARGGGGGGGG, je suis poursuivie. Quand je vous disais que la dauphinoise ne prenait pas de vacances, en voici la preuve. Mais au fond, empoisonné ou pas, ce présent en reste un, et il me fait plaisir. Je vous devais bien ça, non ? Pour vous remercier de me suivre et de me lire, de nourrir mon mythe et de me faire vivre, vous et moi, on va, pour une dernière fois en 2014, s’entretenir.

Vendredi dernier, tu as laissé à Dauphine tes derniers efforts, tu as plié bagage, claqué la porte de ton 15 m² et enfin soufflé. Tu es parti, chez tes parents, chez tes potes, chez l’être aimé, ou juste ailleurs, tu t’es éloigné de ta routine et ça, pour moi, c’est déjà prendre le large. Alors, bien sûr, le long de ta fugue, tu as croisé ce fameux emmerdeur qui a tenté de troubler ta course effrénée : « Mais où vas-tu comme ça ? Les partiels t’attendent à la rentrée ». Rien n’y a fait, cette parenthèse est la tienne, tu l’as bien méritée et comptes bien en profiter.

Et pour cause : les vacances de Noël ont une saveur particulière. Petits ou grands, quoiqu’en on dise, tout le monde les attend.

Je m’empresse donc d’ignorer les critiques qui sont faites à leur consumérisme. Les dénonciations sont en vogue, dommage pour elles, je suis une autre mode. Si tu n’adhères pas à cette magie, tu peux fermer cette page, je ne t’en voudrai pas.

Car, oui, j’aime ces rues éclairées de milles lumières qui viennent réchauffer l’espace et faire briller mes yeux, et ce, malgré le gaspillage énergétique. C’est mal ?

Oui, j’aime dépenser mes petites économies, durement amassées à coup de baby-sitting, dans  des cadeaux pour ceux que j’aime, et ce, malgré une crise à n’en plus finir. C’est irraisonnable ?

Et oui, j’aime aussi, troquer les 5 fruits et légumes recommandés, pour cette crêpe toute chaude dégoulinante de Nutella, cette pyramide de Ferrero ou encore ce savoureux chocolat chaud. C’est regrettable ?

Tu veux que je te dise, plus que la guirlande électrique de mon sapin, plus que mon léger découvert, plus que mes écarts nutritionnels, ce qui nuira autant à mon humeur qu’à la planète sont ces pingres qui, en sauvant santé et porte-monnaie, oublient que le bonheur est à leur portée

Alors, « pourquoi fêter Noël ? ». Fête commerciale ? Guet-apens du consommateur ? Bal des faux-culs ? Fresque d’un bonheur hypocrite ? Repas autour d’une table où tout le monde se tolère sans que personne ne s’aime ?

A force de réalisme exacerbé, n’est-ce pas le peu de rêveries qu’il reste que l’on détruit ? Déjà, qu’on nous a gâché nos nuits d’excitation en nous révélant que le père Noël n’était autre que la carte bleue de papa/maman…alors, par PITIE, laissez encore un peu vivre l’esprit de Noël. Laissez-le triompher où que vous soyez, laissez-le emporter le stress quotidien, le temps d’une journée.

On passe l’année à courir après le temps, sans savoir à qui on s’adresse, sans savoir si ça va vraiment. Prisonniers du manège de nos vies, on doit sans cesse aller plus vite, absorbés par nos écrans, on en oublie l’essentiel. Noël te donne l’occasion de respirer in real life, d’aimer vraiment, de partager plus que le virtuel, d’échanger en groupe (au-delà de Facebook ou Whatsapp).

Saisis cette occasion sans réfléchir, c’est un ordre de la Dauphinoise, ça te fera du bien, tu verras, tu peux me croire.

Et puis moi, je te souhaite de trouver, au pied du sapin, des paquets débordants de réussite et de succès…parce qu’en bonne dauphinoise je pense à tes intérêts. Et n’oublie jamais : l’esprit de Noël, c’est toi qui le créé.

Joyeux Noël !!!!!!!!!!!!!!!

Laisser un commentaire

Fermer le menu