En 2016, à chacun ses Jeux

Alors que les préparatifs des Jeux Olympiques de Rio sont en cours et que le sport français connaît une période d’euphorie depuis l’annonce officielle de la candidature de Paris pour les Jeux de 2024, certains jeunes talents profitent eux aussi de l’effervescence et de la magie des Jeux Olympiques à l’occasion d’un événement qui leur est spécialement dédié : les Jeux Olympiques de la Jeunesse.

C’est à Lillehammer, en Norvège, que 110 athlètes, dont 32 Français, ont eu le privilège de participer du 12 au 21 février à la deuxième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) d’hiver, dans le même complexe sportif qui avait accueilli les olympiades d’hiver de 1994. La Plume revient pour vous sur les résultats et le déroulement de l’événement.

La jeunesse à l’honneur

Créés par le Comité international olympique (CIO) en 2007, les Jeux Olympiques de la Jeunesse  permettent à de jeunes athlètes de 14 à 18 ans de participer à une compétition de haut niveau et de partager ensemble les valeurs olympiques à l’occasion d’un événement quadriennal calqué sur le modèle des Jeux Olympiques classiques.

Après les premiers JOJ d’hiver à Innsbruck en Autriche en janvier 2012, Lillehammer a, à son tour, reçu 1 100 participants originaires de 71 pays différents à l’occasion de cet événement.

Le logo officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) d’hiver de 2016 à Lillehammer (Norvège)

Des résultats satisfaisants pour nos Bleuets

Avec neuf médailles – trois de chaque métal – la délégation française n’a pas eu à rougir de ses performances. En se classant huitième au tableau des médailles, elle égale le record de 2012 établi à Innsbruck à l’occasion de la première édition des JOJ d’hiver.

On retiendra les performances d’Émilien Claude en biathlon, de Manon Petit en snowboardcross et de Quentin Fercoq en patinage de vitesse, sacrés champions olympiques de la jeunesse. En patinage artistique, Julia Wagret et Mathieu Couyras se sont emparés de la médaille d’argent en couple, tout comme Lou Barin en ski slopestyle. Enfin, Agathe Bessard (skeleton), Lou Laurent Jeanmonnet (biathlon) et Laura Chamiot Maitral (ski cross-country) ont quant à eux réussi à se hisser sur la troisième marche du podium.

Lou Barin, médaillée d’argent en ski slopestyle

« Citius, Altius, Fortius » (« plus vite, plus haut, plus fort ») : des traditions olympiques respectées

Les choses n’ont pas été faites à moitié pour les jeunes sportifs. De la même manière que pour les Jeux classiques, la compétition a débuté par la traditionnelle cérémonie d’ouverture, soirée magique dont les participants se souviendront encore pendant longtemps. À cette occasion, le snowboarder Merlin Surget, 16 ans, double médaillé d’or au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE) en 2015, a eu la chance d’être le porte-drapeau français pour le légendaire défilé des délégations. Arrivée à sa destination depuis Olympe, la flamme olympique, symbole fondamental du mouvement olympique, a été allumée par la princesse de Norvège Ingrid Alexandra : c’est ainsi que l’événement a été officiellement ouvert.

La cérémonie de clôture fut tout aussi spectaculaire. Là encore, les traditions n’ont pas été laissées de côté, notamment pour la cérémonie de passation des drapeaux, où Lillehammer a transmis le témoin à Lausanne, qui accueillera les JOJ d’hiver de 2020.

La cérémonie d’ouverture s’est achevée par un feu d’artifice annonçant les Jeux officiellement ouverts

Au-delà des performances qui ont été réalisées durant cet événement, celui-ci a surtout laissé un souvenir éternel dans l’esprit des participants. Pour tous ces jeunes, les JOJ sont avant tout une expérience unique, en cohérence avec leur rêve : celui des Jeux, mais cette fois-ci « chez les grands ».

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