Ils sont passés par Dauphine #3 : les fondateurs de Swapbook

Ils sont passés par Dauphine #3 : les fondateurs de Swapbook

Les chemins de Laure et de Louis se sont croisés à leur arrivée à Dauphine pour leur première année de Master (économie appliquée et ingénierie financière). C’est aussi à Dauphine, alors qu’elle était en alternance chez Rothschild comme chargée de communication financière auprès des entreprises, que Laure a eu l’idée de monter sa propre start-up. La Plume revient pour toi sur le parcours des créateurs de cette appli qui permet de faciliter la vente et l’achat de livres d’occasion, tout en favorisant l’échange entre étudiants de différentes générations.

Comment le concept de Swapbook vous est-il venu ?

Laure : De mes lectures et mon alternance sont ressorties le fait que travailler dans le secteur de l’éducation offrait de belles perspectives. Je suis revenue en cours et je me suis dit : pourquoi pas lancer une start-up dans ce domaine pour améliorer la vie des étudiants. En première année je ne savais pas trop à qui demander des conseils, j’aurais bien voulu avoir une sorte d’assistant numérique pour m’orienter ou même rencontrer d’autres personnes. Un peu plus tard, lorsque je suis arrivée en L3, j’avais à peu près 25 livres dans ma chambre, je ne savais plus où les ranger. Je suis allée chez Gibert Jeune, mais cela n’a pas été très productif… L’idée nous est donc venue au début de l’année, j’ai fait une étude de marché là-dessus et je me suis dit : pourquoi ne pas combler ce vide ?

Est-ce que vos années à Dauphine vous ont aidé dans la façon de penser le projet et de le mener à bien ?

Laure : C’est vrai qu’en tant qu’étudiante en finance, je n’avais aucune notion me permettant d’élaborer des stratégies de communication et de marketing. Heureusement, l’incubateur de Dauphine nous a aidé à finaliser notre proposition de projet pour nous permettre de rejoindre un accélérateur de start-up.


Louis : J’étais impressionné quand j’ai vu son business plan. C’était très avancé, beaucoup plus professionnel que ce que j’aurais imaginé. Elle avait énormément avancé sur beaucoup de plans et on voyait qu’elle n’avait pas peur de s’engager. Et c’est ce que j’ai vraiment aimé. Les étudiants à Dauphine sont assez entreprenants, ils vont chercher ce qu’ils veulent vraiment, vont vers les projets qu’ils aiment, ils sont motivés et structurés et puis Dauphine nous aide à sortir de notre cocon, à développer notre potentiel et à apprendre à entreprendre.

Vous allez bientôt lancer l’application. Que prévoyez-vous dans les semaines qui viennent pour vous faire connaître ?

Laure : L’application devrait sortir vers fin septembre et on prévoyait d’être présents à travers des partenariats d’association. On a tout de suite voulu connaître l’avis des associations dauphinoises, qu’elles nous disent ce qu’elles pensent sur la viabilité du projet à Dauphine. On a été très heureux et très honorés d’avoir autant de soutien ! On compte participer aux soirées étudiantes par l’intermédiaire de petits stands, on va organiser des activités ludiques autour du livre. On a eu l’idée d’organiser une chasse aux livres grandeur nature dans Dauphine. On cachera les livres dans les locaux de l’université, et on mettra des photos sur Instagram pour que les étudiants puissent les retrouver.

Qu’est-ce qui vous a semblé le plus difficile jusqu’ici dans le lancement de la start-up ?

Louis : Le plus difficile c’est d’arriver à se comprendre soi même, à se connaître pour mieux s’organiser et à avoir assez de recul pour réaliser le meilleur produit qui soit, pas pour nous mais pour les autres. Comprendre l’utilisateur, l’étudiant et offrir la meilleure expérience possible.

Et maintenant, vous consacrez combien de temps au projet ?

Laure : On a été acceptés dans l’accélérateur de School Lab dans le Sentier. C’est D-Start qui nous en a parlé. Il existe depuis 3 ans et nous permet d’avoir accès à des mentors, des experts, tout un écosystème de start-uppers.

Louis : On est tous les jours là-bas, de 8h à 19h, pour apprendre à peu près tous les métiers, parce que la difficulté dans l’entrepreneuriat c’est de savoir toucher à tout.

Où voyez-vous votre start-up d’ici quelques années ?

Laure : L’objectif principal c’est de prouver notre business model dans Dauphine et d’ajouter des fonctionnalités au fur et à mesure du projet, de mettre en place un système de parrainage et de permettre aux étudiants de trouver des conseils dans notre application.

Louis : Tout ça, ça prend du temps et un peu d’argent, donc on va lever des fonds à la fin de notre programme d’accélérateur de School Lab. Une fois qu’on sera arrivés à lancer notre concept et à l’adapter pour finalement avoir un modèle qui a du succès et est autonome, on aura une meilleure idée de la façon de le lancer partout autour de nous. On n’est pas encore dans le système classes préparatoires/grandes écoles mais on compte s’y adapter.

3 mots pour décrire l’aventure start-up…

Laure : En 3 mots… Courage, persévérance et organisation.

Louis : Il faut l’audace, mais on se lance en se disant qu’il faut essayer quelque chose de nouveau, apporter quelque chose qui n’a jamais existé avant.

Si des étudiants veulent se lancer dans l’aventure start-up, quels conseils auriez-vous ?

Laure : C’est une super aventure ! Réfléchis bien avant de trouver ton associé. Bosse, mais n’en démords pas.

Louis : En chacun de nous il y a de bonnes idées, tout le monde peut entreprendre, tout le monde en a la capacité, il ne faut pas avoir peur, se lancer, aller voir les gens, leur en parler. Dans les moments difficiles, surtout ne pas baisser les bras : continue, garde espoir. C’est une belle aventure, il y a des gros hauts, des gros bas. Tu vas rire, tu vas pleurer, mais tu vas apprendre énormément de choses. Quand on créé sa propre entreprise, on en apprend plus en start-up en 1 mois qu’on en apprend parfois en quelques années dans une grande entreprise.

Pour plus d’infos : https://www.facebook.com/swapbookapp/?fref=ts


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