Le dauphinois en partiel

Le dauphinois en partiel

Après une année 2020 chargée en sensations fortes, bienvenue en 2021, l’an 1 du nouveau monde…ou presque. Fidèle à la tradition, ce mois de janvier sera inauguré pour beaucoup d’étudiants par l’incontournable semaine de partiels (ou deux, force à vous les CEJ) qui vient clôturer le premier semestre de l’année. Lorsque vous tiendrez ce numéro entre les mains, vous aurez déjà majoré toutes les matières (on l’espère, mais La Plume ne prédit toujours pas l’avenir). Cependant au vu du contexte actuel hors norme, on s’est dit que les examens méritaient bien une p’tite page…

Une période particulière

Les partiels n’ont jamais remporté la palme de la période la plus zen de l’année. Déjà, ils arrivent juste après les fêtes, où notre seule préoccupation est de profiter de nos proches. Mission ratée en 2020. De plus, outre la masse importante de cours à réviser, il y a toute une logistique à prévoir : le temps dans les transports, l’hébergement et la gestion du sommeil (quel sommeil ?), qui peuvent s’ajouter à l’appréhension des étudiants. Mention spéciale à l’année dernière, où tous les métros étaient à l’arrêt. 

Nouvelle saison, même synopsis : on découvre, ou retrouve, la chaleur des locaux de l’espace Charenton (vue cimetière, qui dit mieux), ou les amphis dauphinois pour les MIDO et années supérieures. Des épreuves qui s’enchaînent à un rythme effréné, un gros effort de concentration à mobiliser, la fatigue qui se fait ressentir, un cocktail d’émotions qui ne fera pas défaut pour cette 52ème édition (Dauphine a été créée en 1968).

Les partiels, que du négatif ? 

Tous les étudiants ne se préparent pas de la même manière aux épreuves. Il y a ceux qui sont prêts depuis 3 semaines, ceux qui finissent leurs révisions dans les temps, et ceux qui comptent sur le trajet avant l’épreuve pour terminer leur bachotage (je ne vous dirais pas où je me situe). Néanmoins, quel que soit votre rythme de travail, les vacances ont globalement été studieuses pour tous. Et puis les partiels, c’est le moment où on se rend compte de quoi on est vraiment capable. On se découvre une productivité décuplée, on repousse ses limites au maximum jusqu’à ce que notre cerveau soit en surchauffe. Finalement, les examens, ce n’est rien de plus qu’un marathon, sauf que l’on travaille notre mémoire plutôt que notre VMA. 

En cette période si particulière, régie par les confinements, les couvre-feux, les cours à distance, l’éloignement de l’autre en général, les partiels sont peut-être la seule chose qui nous ramènent à un semblant de normalité, à ce qu’était la fac avant que la COVID nous tombe dessus. Est-ce que ça les rendra plus supportables ? Pas sûr, mais au moins on sera ensemble pour râler. 

Léna Stern L2 LSO

 

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