Harry Potter, l’évocation de ce simple nom peut inspirer des souvenirs, de la nostalgie, des émotions, une multitude de scènes et de décors qui ont fait et font encore rêver les enfants que nous sommes. Qui peut se targuer de rester indifférent devant un tel univers empli de féérie et de… magie ?
Pourtant à la sortie du 1er volume en 1997, rien ne laissait présager un tel succès. Rien ne laissait penser que la saga comporterait sept livres, vendus dans plus de 140 pays et traduit dans plus de 70 de langues. Rien n’indiquait que le jeune sorcier à lunettes permettrait d’engranger des milliards de dollars en s’appuyant sur huit films et un nombre incalculable de produits dérivés. Parce que si officiellement la saga s’est arrêtée avec la sortie du dernier tome en 2007, cet univers n’a jamais cessé d’être vivifié ! Ne serait-ce que par la création, dans les parc Universal Studios, d’attractions sur le thème d’Harry Potter, dans lesquelles on peut se promener dans les rues enneigées de Pré-Au-Lard tout en buvant de la Bierraubeurre et en visitant ses célèbre magasins de confiserie et de farces et attrapes, Honeydukes et Zonko !
J.K Rowling s’est aussi attelée à peaufiner et à enrichir l’univers qu’elle a créé, en publiant des œuvres en lien avec l’Univers d’Harry Potter comme Les contes de Beedle Le Barde ou encore Le Quidditch à travers les âges. Elle tente également de maintenir une certaine proximité avec ses fans, grâce au site Pottermore à travers lequel elle révèle épisodiquement de nouveaux secrets sur Poudlard ou ses personnages. Elle y diffuse même de courts textes inédits pour maintenir la flamme magique qui anime ses fans.
N’est-ce pas trop ? N’y a-t-il pas une surexploitation de la franchise, et ce dans tous les domaines ? (Au point de pouvoir acheter des chaussettes au blason de Gryffondor !) Et à cela s’ajoute la parution d’une nouvelle pièce de théâtre qui met cette fois en scène non pas la vie de Harry Potter, mais celle de son fils Albus Severus 19 ans après la chute de Lord Voldy. La pertinence d’une telle suite n’apparait pas forcement de manière manifeste. N’aurait-il pas mieux valu s’arrêter 19 ans plus tôt et laisser l’imagination prendre le dessus ? Y avait-il besoin d’assombrir la fin heureuse sur laquelle on avait laissé Harry ?
Réponse le 14 octobre avec la parution de la version française d’Harry Potter and the Cursed Child !