Dauphine Jazz Festival 2013: on a groové dans l’Amphi 8

Mop Mop, sur scène, face à son public Dauphinois.
Mop Mop qui groove devant un public en folie.

Cet article est le premier d’une série sur le Dauphine Jazz Festival 2013. Il sera suivi des interviews des groupes Z Comme, Antiloops et Mop Mop.

Nous étions 900, piégés dans un amphi transformé en salle de concert le temps d’une soirée. Nous étions 900 , et nous avons aimé ça. Tu n’y étais pas ? Session de rattrapages. Tu ne rateras désormais plus rien des festivals de l’Oreille.

Le Dauphine Jazz Festival 2013, c’était quoi ?

Cela demande un certain travail de métamorphoser un lieu consacré au droit, à la gestion et autres joyeusetés en salle de spectacle. En VRAIE salle de spectacle, avec scène et jeux de lumières, un public en délire et des annexes plus que nécessaires : pas un, pas trois, mais bien DEUX bars ! L’équipe de l’Oreille, dévouée à la tâche, nous a impressionnés. Il n’y avait qu’à les voir dans les coulisses, en pleine effervescence, ou derrière leurs comptoirs, servir des festivaliers qui n’avaient pas le temps d’attendre. Nourriture, boisson : même si la bière choisie était très digne d’une bière de festival, tout ça avait le mérite de ne pas être cher (3€ la pinte !). Techniquement, l’organisation était réussie, ce qui a permis aux artistes de se donner à fond. Le spectacle était beau, son seul bémol ayant été un petit problème de micro l’espace de deux minutes, vite oublié quand on connait la qualité du reste. Ambiance, son et lumières : les musiciens n’avaient plus qu’à nous faire apprécier leur jazz.

Parlons-en, du jazz. Car c’est pour cela qu’on était là. Mais voilà, en 2013, qui dit jazz dit souvent des réactions peu constructives, du « c’est vieux » caractéristique du profane complet au « c’est chiant » de celui qui a tenté un jour sans grand succès. Les Dauphinois se mélangeaient ainsi à des aficionados venus de l’extérieur, occasion rêvée pour nous autres jeunes de découvrir cette musique en compagnie de connaisseurs (les toilettes ont toujours été un haut lieu de rencontres) ! Antiloops comme Mop Mop et Z Comme ont su convaincre les étudiants dubitatifs et passionner les amateurs, nous enivrant de leurs mélodies originales à la croisée de vastes univers musicaux, avec pour unique trame un jazz libéré. D’ailleurs, les artistes paraissaient au moins aussi heureux que nous d’être là, à l’image de la flûtiste d’Antiloops revenant sur scène en fin de soirée pour jouer avec les Italiens de Mop Mop.

On a bu, on a vu, on a tout entendu, et on y serait bien revenu. Pour la musique bien sûr. L’Oreille a formidablement tenu le rythme. L’atmosphère était au partage : ce soir-là, le Dieu Jazz fit de nous des communiants. Sans sombrer dans le spectre de l’autocongratulation, il est intéressant de relever des témoignages comme celui d’une des membres de La Plume qui a fréquenté les grandes facultés parisiennes : «l’esprit d’association à Dauphine est formidable». Chaque membre de l’Oreille s’est donné à fond dans son boulot, faisant du festival le sien et par la même occasion celui de tous les Dauphinois. Ce n’est pas pour rien que les trois manifestations annuelles de l’Oreille attirent des gens de l’extérieur : dans une ambiance détendue et stimulante, l’association sait en effet mettre en pratique un savoir-faire qui a fait ses preuves. Peut-être est-ce cela, « l’Esprit Dauphine » ?

Signé : L’équipe des envoyés spéciaux de La Plume au Dauphine Jazz Festival.

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