Vérités générales sur l’étudiant parisien

Vérités générales sur l’étudiant parisien

Étudier au sein de la Ville Lumière est une position sujette à de nombreux fantasmes. La Plume fait le point sur les cinq clichés les plus tenaces sur les étudiants à Paris.

 

 L’étudiant parisien est… parisien

Ce qui implique que son monde ne dépasse pas le périph’. Emmenez-le en grande banlieue et c’est le drame : ses poumons manquent d’air vicié, il n’est pas bien. Et puis, comment est-ce possible de vivre sans le métro ?

 

Il fait de grandes études

Sciences Po, La Sorbonne, prestigieuses classes préparatoires… C’est bien connu, étudier à Paris ça en jette, ça prépare à un avenir tout ce qu’il y a de plus brillant et ça fait bien mieux sur le CV que l’université de Trifouillis sur Oies.

 

Il a besoin d’argent

En 2015, selon l’INSEE, les loyers sont environ 50 % plus élevés à Paris qu’en province et les prix y sont 9 % plus importants. Alors évidemment il faut raquer. Les bourses, les appartements étudiants miteux ou les fins de mois difficiles ? Il connaît, malheureusement.

 

Il présente bien

 Petit pull et chemise pour ces messieurs, talons et maquillage impeccable pour ces dames, apparaître sous son plus beau jour est essentiel, même si c’est pour aller à un amphi d’une discipline obscure à huit heures du matin. On ne sait jamais, il pourrait croiser l’élu de son cœur, ou, plus prosaïquement, impressionner un professeur un peu revêche.

 

Il va d’happy hours en soirées

Étudier à la capitale, c’est aussi avoir la possibilité de profiter à fond de son temps libre, à moins d’être en prépa, et, dans ce cas, paix à ton âme. L’étudiant parisien va régulièrement boire quelques pintes ici ou là pendant l’happy hour (rapport au fait qu’il n’ait pas trop de sous). Et le jeudi c’est soirée. Qu’elle soit organisée par son BdE ou pas, il trouvera toujours un moyen de ne pas arriver bien frais en cours le lendemain matin.

 

Bien que ta ville d’études soit moquée, décriée, jalousée, ne fais pas grise mine étudiant parisien car «La France sans Paris, c’est comme un gigot sans moutarde» disait P. Perret.

 

 

 

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