L’année de césure. Un terme abstrait pour les nouveaux arrivants, mais parfaitement connu des étudiants de Master 1. Cette année de « break » entre deux périodes d’études est majoritairement utilisée par les Dauphinois pour réaliser un ou plusieurs stages, avant d’intégrer le Master 2 de leur choix. Jusqu’à présent, la sélection se faisant entre le M1 et le M2, les étudiants sûrs de leur parcours professionnel à venir, maximisaient cette année pour garantir leur sélection. Mais pour certains, cette parenthèse est l’occasion de prendre le temps de se poser ; de se questionner sur leurs envies futures, sur ce qu’ils veulent réellement faire.
Après une année d’alternance plutôt difficile, Camille et Aurélia n’avaient qu’une seule envie : partir. Prendre le large et découvrir les trésors cachés de notre planète sont à la base de leur projet. Au fil de rencontres, cette envie s’est muée en la volonté de réaliser un documentaire, une sorte de fiction sur l’appréhension du rapport à la nature des jeunes générations. Les deux voyageuses sont parties du constat que l’écologie est au cœur des préoccupations de notre temps.
De plus en plus pressants, les enjeux environnementaux nous poussent à adopter une approche nouvelle pour y répondre, mais les problématiques de développement durable sont peu relayées dans la sphère culturelle.
https://www.youtube.com/watch?v=Pdy9Xf1qyYQ
Aurélia et Camille vont ainsi tenter de partager leurs expériences et découvertes au travers d’une vision personnelle et particulière : celle du langage du corps. Durant ce voyage, comme elles le disent elles-mêmes, Aurélia sera « le muscle », et Camille « le cerveau ».
Avec dix-sept années de pratique intensive de la danse et la participation à de nombreux projets à Paris comme à Berlin, Aurélia a développé une approche personnelle de l’expression corporelle qu’elle entend mettre à profit durant ce voyage. Camille, elle, a un attrait particulier pour les enjeux sociaux et environnementaux qui touchent le monde moderne et pourra faire bénéficier le projet de son expertise en communication.
Après une année de préparatifs, c’est le 15 septembre qu’elles ont décidé de franchir le cap et de s’envoler direction Jakarta. Fortes d’un partenariat avec CliMates dans le cadre du projet COP in MyCity, elles s’apprêtent à filmer leur parcours durant les quatre prochains mois pour expérimenter, par le geste, le mime, la danse, comment s’exprime cette relation de l’Homme à son environnement. Nous ne pouvons que leur souhaiter pleine réussite dans ce projet palpitant.
Pour suivre l’évolution du périple, rendez-vous sur leur blog qui sera régulièrement alimenté de photos et de commentaires.