Dimanche 25 mai. Tandis que certains tendent leur bulletin de vote, sur fond d’un «a voté», d’autres choisissent de n’avoir en main qu’un « billet aller » pour Roland Garros. À l’ambiance électorale, ils préfèrent le faste des courts, les victoires méritées, les douleurs musculaires, l’émotion et les coups de soleil.
Jusqu’au 8 juin, la compétition va battre son plein. Aujourd’hui, il n’y aura pas de combats de Titans. Pour les plus doués, c’est un échauffement, pour les Français, c’est un bon entraînement.
Sur le central, Jo-Wilfried Tsonga affrontera Edouard Roger-Vasselin, un autre Français.
Sur le court Lenglen, l’Américain John Isner, 11e mondial, se mesurera au jeune Français (et espoir ?), Pierre-Hugues Herbert qui devra mobiliser ses coups droits et ses revers à deux mains pour montrer que 121 rangs plus loin, il reste dans le combat
À défaut d’avoir le finaliste vainqueur du grand chelem 2013 – Rafael Nadal – aujourd’hui, nous aurons le finaliste perdant – Roger Federer – qui, s’apprêtant à disputer son 16e tournoi de Roland Garros consécutif, s’estime « frais mentalement », ne redoutant pas vraiment son adversaire du jour ; le Slovaque Lukas Lacko. Et pour cause, il n’est que 88e mondial tandis que le Suisse est 4e. Peu de place donc aux spéculations, même si l’imprévu est toujours possible. Roger Federer le reconnait d’ailleurs : son adversaire est « un joueur de rythme qui peut prendre la balle tôt. »
Du côté féminin, le court Philippe-Chatrier est une fois de plus, la cité des grands champions. Les muscles de Serena Williams – first one du classement mondial – écraseront sans doute la souplesse de la jeune, et non moins féminine, Alize Lim.
Niveau animation ; de 15h à 17h, ce sont les classiques Happy Hour…. Bob Sinclar animera le Central, dans le cadre d’une action caritative : « la Journée des Enfants ». L’intégralité des bénéfices du jour seront versés à des associations d’aides humanitaires telles que la Fondation Novak Djokovic venant en aide aux familles victimes des inondations dans les pays Balkans.
Tandis que certains en prendront plein les yeux, d’autres devront se contenter d’une visualisation online saccadée et pixélisée via notre magnifique réseau universitaire Eduspot. Heureusement que le soleil sera là pour nous venger, nous, Dauphinois, transparents de peau à force de rester enfermés à réviser.
15 jours de pleine compétition débutent. Trois têtes se détachent et suscitent l’avenir, selon Nicolas Cerbelle, journaliste sportif du Figaro : le canadien Milos Raonis 9e mondial, Grigor Dimitrov, 12e mondial et Kei Nishikori 10e mondial qui avait presque réussi l’exploit contre Nadal à Madrid avant d’abandonner sur blessure.
Deux raquettes sont attendues au tournant : celles de Rafael Nadal justement, qui, malheureux aux tournois de Rome et de Monte-Carlo, fait craindre quant à sa forme physique, et Stanislas Wawrinka, 3e mondial, au plus haut de sa forme a déjà remporté cette année l’Open d’Australie et les masters de Monte-Carlo contre son compatriote suisse.
Enfin, plusieurs centaines de people se fondront dans la « masse-Roland Garros » dont, on l’espère, Leonardo DiCaprio, passé furtivement l’an dernier. À défaut, on rencontrera peut-être même des acteurs oscarisés.