Pour clôturer la folle semaine des Dauphine Art Days - qui s’est tenue à Dauphine du 27 au 31 mars 2017 - a eu lieu l’incontournable finale du Do Fine Music. Ce tremplin musical organisé pour la seconde année consécutive récompense de jeunes talents musicaux. Les quatre finalistes ont eu la chance de se produire sur la célèbre scène de l’amphi 8, aux côtés de Rilès, pour un concert exceptionnel. La Plume était sur place et interview pour toi les cinq artistes depuis les coulisses.
Djakarta - finaliste
Pouvez-vous vous présenter ?
Djakarta est composé de Rémi, qui fait du clavier, Robin à la batterie, et deux frères, Tristan à la basse et au chant et Raphael, à la guitare, au chant et à la flûte.
En quelques mots, ça signifie quoi pour vous la musique ?
C’est une échappatoire, à la fois une sorte d’exutoire et un partage. La musique, c’est aussi beaucoup de vibrations, comme un spectre avec des fréquences et des couleurs… Un peu comme le cosmos ! Composer des chansons c’est aussi une thérapie. On peut exprimer des sentiments à travers la musique, des choses qu’on arrive pas à exprimer avec de simples mots, transmettre beaucoup d’émotion
Qu’est-ce que ça signifie pour vous de participer au Do Fine et de pouvoir vous produire devant des étudiants ce soir ?
On est super contents de jouer pour Dauphine, et on pense que ça va ouvrir le nombre de fans. On va toucher des gens qui écoutent notre musique et des gens qui n’étaient pas du tout dans notre style de musique au départ. Et on est très contents de participer au concours avec d’autres artistes qui n’ont rien à voir avec notre musique. C’est cool parce que il y a une portée également par les réseaux sociaux, plus de curieux écoutent notre musique grâce au tremplin. Et jouer dans une université, ça laisse tout un jeune public à conquérir !
Quelles sont vos influences et sources d’inspiration musicales ?
Parmi les classiques, il y a les Beatles, les Doors ou encore Pink Floyd. Dans les années 80 il y a un groupe un peu spécial qui s’appelle The The, et qu’on écoutait pas mal pendant notre enfance. Parmi les artistes plus récents, on aime bien les Black Keys, Grizzly Bear, Tame Impala… Et aussi Philippe Glass et Pierre Henry qui composent des musiques contemporaines, avec du piano un peu répétitif.
Le style de Djakarta, en quelques mots, c’est quoi ?
Le style de Djakarta, c’est une sorte d’ovni rock pop un brin psychédélique. Enfin, peut être pas pop rock parce que c’est un souvent connoté mainstream. Disons un indie rock pop atmosphérique.
Une scène ensemble qui vous a beaucoup marqué ?
Mercredi soir (29 mars ndlr) on a fait un concert au Riviera c’était super cool ! Le son était un peu spécial, il y avait une ambiance très brute. Ça transpirait, ça jouait fort… on ne s’entendait pas vraiment. Au début on avait peur parce qu’il n’y avait presque personne à l’heure où on devait jouer. En fin de comptes, on a joué une heure plus tard. Et Rémi a fait une première partie improvisée guitare rock très sympa. Et moi j’ai trouvé que c’était notre meilleur concert depuis qu’on joue ensemble.
Quels sont vos projets en ce moment ?
On sort notre premier EP avec cinq titres fin avril. On a pu le produire grâce au crowdfunding. Avec ça, on sortira trois clips. On va également faire appel à un attaché de presse afin de faire une bonne sortie et on espère trouver un tourneur, et pourquoi pas participer à des festivals. On est prêts à partir sur les routes ! On va aussi organiser une release party, le vendredi 19 mai au Bus Palladium à Paris.
Vous vous voyez où dans un an, deux ans… ?
Plus de dates ! On voudrait une tournée. Bon, on se verrait bien en tête d’affiche à Glastonbury mais bon c’est un peu tôt (rires). Dans un an c’est pas possible. Dans deux ans peut être ?
L’idée c’est de faire plus de dates à Paris et surtout en dehors de Paris, en banlieue et en province, d’accumuler des dates, de faire des premières parties de gens connus… C’est ça qui va nous pousser à trouver un tourneur. On n’a pas de label, on est auto produit. Notre studio de répèt’ enregistrement commence à accumuler pas mal de matériel, et on bosse en parallèle avec quelqu’un, Stan Neff, qui a enregistré plein d’artistes, de Lilly Wood and The Pricks à Ana Zimmer en passant par Mika… Il bosse dans les meilleurs studios de Paris. Du coup les prochains EP, CD on les fera d’abord dans nos studios à nous et ils seront mixés dans son studio de Saint-Germain.
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