Le compte à rebours est lancé, le jeu peut commencer. Quoi ? Cinq petits mois et vous avez déjà oublié la torture endurée en janvier dernier ? Claude François l’avait, pourtant, bien vu venir, « lui », avec son : « ça s’en va et ça revient ».
Enfilez vos armures (sous-entendu vos survêtements inavoués), faites chauffer les thermos, fermez les volets, coupez internet, supprimez Facebook, Snapchat et Instagram, et installez-vous confortablement dans votre chaise de bureau, face au calendrier annonçant le jour du jugement.
Malheureusement, ce sera sans compter sur vos proches qui, aidés par la nature, ont tout manigancé pour rendre cette épreuve encore plus terrible. Non, franchement, vous n’avez pas trouvé ça louche que les révisions commencent et terminent avec tant de jours fériés ? Que vos parents vous proposent de vous laisser la voiture pour une virée à Deauville ? Quenini, tout cela n’est que stratégie ! Et cette apparition soudaine du Soleil, cet ami d’enfance qui cherche à vous revoir et le début de Roland Garros, ne vous ont pas alerté non plus ?
Errare humanum est. Je vous pardonne. Moi-même j’ai failli. J’ai cédé au fruit défendu ; une balade en vélo dans les comtés lointains, cheveux au vent et musique d’ambiance, soirée parisienne et retrouvailles familiales : Le trio infernal qui n’est que perdition.
Ô compta ! Ô micro ! Ô info ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Ma Plume qu’avec respect tous mes proches admirent,
Ma Plume qui tant fois a sauvé mes semestres….
Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée.
Nous vivons dans un monde de tentations, dominé par des faibles qui ne citant qu’Oscar Wilde, nous poussent au vice en nous affirmant que le meilleur moyen de résister à la tentation est alors d’y céder ! Mais, qu’en sera-t-il lorsque vous serez devenus obèses à force de manger, pauvres à force de dépenser, et cancres en oubliant de travailler ! Même Camélia Jordana l’a compris et vous crie « NON NON NON, je ne veux pas prendre l’air, NON NON NON, je ne veux pas boire un verre »
A l’instar du Général De Gaulle, le 18 Juin 1940 : ceci est un appel aux armes.
A tous les Dauphinois, Vous avez souffert durant cette première bataille, mais la guerre n’est pas finie !
Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à « l’enjaillement » et à l’ivresse ; oubliant l’honneur et livrant leur âme à la servitude. Cependant rien n’est perdu !
Rien n’est perdu parce que cette guerre est une guerre collective. Votre force écrasera l’ennemi (ces chargés d’UE qui cherchent à vous piéger). Il faut que, ce jour-là, vous soyez présent à la victoire. Alors vous retrouverez votre liberté et votre grandeur. Tel est mon but, mon seul but ! Voilà pourquoi je convie tous les Dauphinois, où que vous soyez, à vous unir dans les révisions, dans le sacrifice et dans l’espérance. Notre année est en péril de mort.
Luttons tous pour la sauver en marchant droit vers la BU !
Le temps est venu de s’y mettre ; prenez un dernier chocolat pour la route, finissez votre verre et reconcentrez-vous…
Courage : Vous aurez tout l’été pour vous laisser aller et goûter aux multiples tentations qui hantent vos pensées les plus sombres.
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