Hunger Games : L’embrasement

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Katnis a mis en colère le Big Brother en gagnant les Hunger Games grâce à l’amour (alors qu’on voulait tous de la violence). Devenue symbole de la rébellion, elle est un danger pour le système, alors le système cherche à se débarrasser d’elle. Du coup, gros coup marketing pour les 75èmes Hunger Games : c’est un peu un Koh-Lanta Retour des Héros  avec plus de morts que le dernier organisé par TF1 : tous les participants sont d’anciens gagnants.

D’emblée cet épisode est plus sombre et politique que le précédent. Le totalitarisme y est plus exacerbé, et ce grâce à une répressive armée de Daft Punks. Le film dans son ensemble est plus violent grâce à une meilleure mise en scène, moins frénétique,  qui élève ce young adult movie à un tout autre niveau que tous les films précédents du genre. D’autant qu’on a ici un casting de luxe. Aux côtés de la désormais oscarisée Jennifer Lawrence et du génial Woody Harrelson, Seymour Hoffman fait figure de cador.

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Jennifer Lawrence escortée par les Daft Punks

Le scénario, beaucoup mieux rythmé qu’auparavant donne l’impression d’un serial tant le temps passe vite. Cela ressemble d’autant plus à une série que cela se clôt sur un cliffhanger bâtard (le mot est mesuré), la faute à JJ Abrams et à Lost sans doute.

Le seul réel point négatif reste les styles vestimentaires et capillaires de la capitale. Non pas que ce soit particulièrement laid (un peu quand même) mais il y en a trop. Je propose d’ailleurs un jeu : compter le nombre de casques capillaires différents qu’arbore Elizabeth Banks (Effie Trinket). La moyenne doit être d’une coupe de cheveux tous les 5 plans.

Politique, sombre, intelligent et violent, il ne manque à Hunger Games : L’embrasement que du sexe pour le rendre vraiment  mature. (C’est toujours bon de rajouter une scène de sexe, surtout quand il y a Jennifer Lawrence).

Mais, touchant au marketing d’une politique totalitariste tout en réussissant à être du spectacle grand public c’est, pour le dire franchement, plutôt du très bon blockbuster (blockbuster qui reste la meilleure définition intrinsèque de ce qu’est le cinéma).

Et pour ceux qui voudraient une piqure de rappel :  http://laplumedauphine.fr/2012/05/20/critique-cine-hunger-games/

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