Coupe Davis: cette fois c’est la bonne ?

Coupe Davis: cette fois c’est la bonne ?

Coupe Davis: cette fois c’est la bonne ?

Tout le monde a encore en mémoire le triste dimanche 23 novembre 2014. Il s’agit de la dernière finale de coupe Davis jouée par la France qui s’est soldée par une défaite contre nos voisins helvètes. Il est vrai que la Suisse disposait alors d’une équipe de rêve entre autres composée par les deux monstres qu’étaient (et sont encore) Federer et Wawrinka. Depuis cet échec, beaucoup de choses ont changé pour l’équipe de France de coupe Davis et nous attendons beaucoup de nos frenchies cette année. Analysons quelques éléments relatifs à la prochaine finale contre la Belgique et profitons-en pour mettre à bas la réputation d’éternel perdant du tennis français.

 

Les français maudits en finale ?

Si certains parlent de malédiction, il est vrai que la France a une fâcheuse tendance à perdre lors des ultimes matches de coupe Davis avec huit défaites depuis la création de la compétition : 1925, 1926, 1933, 1982, 1999, 2002, 2010 et 2014. Il ne faut pourtant pas blâmer les joueurs français car le nombre de finales remportées reste supérieur à celui des défaites, les français ont gagné la coupe à neuf reprises : 1927, 1928, 1929, 1930, 1931, 1932, 1991, 1996, 2001. Il faut néanmoins évoquer l’importance des 6 victoires consécutives des légendaires « mousquetaires » que sont Henri Cochet, René Lacoste, Jean Borotra et Jacques Brugnon. Leurs noms sont trop souvent méconnus du grand public malgré l’énorme progrès qu’ils ont apporté au tennis tricolore. Avec neuf victoire, la France est donc très bien classée dans le classement international car seuls les Américains (32), les Australiens (28) et les Britanniques (10) ont fait mieux depuis la création de la compétition en 1900. Les français ne sont donc pas des perdants au tennis contrairement à ce que l’opinion publique a souvent tendance à penser.

 

Lille, un choix à double tranchant ?

Il est vrai que le choix du stade Pierre Mauroy de Lille porte à débat. Du côté des bon points, on se souvient de l’excellente ambiance qui avait régnée pendant la précédente finale française. La finale de 2014 avait d’ailleurs réussi l’exploit de battre le record du monde d’affluence pour un match de coupe Davis avec 27 432 spectateurs. L’enceinte lilloise semble donc le meilleur choix pour accueillir un événement de cette envergure grâce à sa capacité d’accueil record. On peut néanmoins trouver à redire à propos de cette décision : Lille apparait en effet comme une ville favorisée en ayant déjà accueilli la finale de 2014 et la demi-finale de cette édition 2017. De plus le principal point d’interrogation reste la situation géographique de la métropole du Nord. Il s’agit en effet de l’une des villes situées au plus près de la frontière belge : nos adversaires en finale. Certains évoquaient ce choix en parlant de se tirer une balle dans le pied. La réponse de la fédération ne s’est pas fait attendre. Cette dernière garantit un quota de places acquises à l’étranger… Pas de vague belge donc, mais une superbe ambiance pour pousser les bleus lors de cette finale

 

Une supériorité française sur le papier ?

De notre point de vue français, le Belgique n’est pas ce qu’on pourrait appeler une «grande nation du tennis par équipe » avec aucune victoire en coupe Davis et seulement deux finales perdues en 1904 et 2015. Il faudra toutefois se méfier du patron de l’équipe : David Goffin, qui est installé depuis quelques années régulièrement dans le top 20 du classement ATP. La France a elle aussi de très bons éléments en réserve avec notamment la paire Nicolas Mahut / Pierre-Hugues Herbert respectivement 5ème et 8ème du classement ATP en double ainsi que Jo-Wilfried Tsonga et Lucas Pouille qui occupent quant à eux les 18ème et 23ème place du classement en simple. L’équipe tricolore part donc avec un avantage sur le papier, sa force résidant dans la densité et l’homogénéité de son équipe.

La France part donc favorite pour la finale de coupe Davis 2017, avec une équipe mêlant expérience et jeunesse. On attend un public aussi nombreux et bruyant que pour l’édition de 2014 en souhaitant un dénouement heureux pour cette énième finale. Les joueurs auront donc à cœur de tout donner devant leur public et de briser cette « malédiction »lors des matchs qui se tiendront les 24, 25 et 26 novembre prochain, à Lille.

Laisser un commentaire

Fermer le menu