Les 19 et 20 novembre prochains, vous aurez l’occasion de voter pour vos élus syndicaux. Temps central de la vie étudiante, il est pourtant parfois difficile de s’y retrouver. Pour vous aider à mettre vos idées au clair, La Plume a rencontré les trois listes étudiantes.
Colomban Bednarek, étudiant en M1 Politiques Publiques et président d’Esprit Dauphine, a accepté de répondre à nos questions.
- Pourriez-vous expliquer aux étudiants le rôle d’un syndicat auprès des responsables de l’Université ?
Pour commencer je préfère le terme association de représentation plutôt que syndicat. Dans association de représentation, il y a l’idée de représenter tous les étudiants, peu importe leurs idées. Le terme est plus inclusif que celui de syndicat, qui peut exclure certains étudiants en ne défendant qu’un groupe. Il est vrai que les élus étudiants peuvent parfois être peu visibles pour les étudiants car on ne sait pas à quel point ils sont entendus par l’administration. Par exemple, le maintien des examens en présentiel témoigne du décalage, que l’on retrouve souvent à Dauphine, entre les décisions prises par l’administration et les attentes des Dauphinois et Dauphinoises. Cet écart arrive trop régulièrement car les décisions sont prises par la direction de l’Université, les élus n’ayant le droit à la parole qu’après coup. Esprit Dauphine souhaite qu’il y ait une construction de projets et d’idées avec l’administration afin que les élus étudiants soient au cœur des prises de décisions, même si c’est compliqué parce qu’on fait face aux réalités de l’administration dauphinoise. Pour moi, un élu étudiant ne devrait pas être dans la réaction mais dans l’action, via le Vice-Président étudiant (VPE) élu à l’issue des élections étudiantes. Les syndicats devraient avoir un rôle au moment de la décision en étant entendus immédiatement, ce qui passe par exemple par la présence du VPE dans toutes les réunions au cours desquelles des décisions majeures sont prises. Or dans la pratique il ne l’est pas, alors que le rôle des élus étudiants est précisément de participer aux prises de décisions de l’établissement.
- Cette année représente un contexte particulier, que pensez-vous pouvoir apporter aux étudiants d’un point de vue académique (notamment sur les cours à distance) ?
Le danger majeur des cours à distance est le décrochage. En présentiel, il y a un suivi pédagogique assez rigoureux, notamment du fait du modèle particulier de Dauphine avec des petits groupes en TD pendant les 2 premières années. Face au risque de décrochage scolaire, on souhaiterait mettre en place un comité de suivi des étudiants en collaboration avec le VPE, les différentes organisations de représentation et également avec les responsables administratifs et pédagogiques. Tout d’abord, ce comité de suivi traiterait de la question de l’égalité des chances en repérant et en aidant les étudiants qui seraient dans une situation précaire d’un point de vue financier ou psychologique. Dans le cadre des cours à distance, il faudrait aussi aller chercher les étudiants ayant des problèmes de connexion, étant isolés ou ayant du mal à suivre les cours. Le comité de suivi permettrait de centraliser les démarches pour aider les étudiants en difficulté. On souhaiterait également agir via les associations. Les associations sont vecteurs de solidarité en interne, via les drives par exemple. Nous souhaitons que cette solidarité s’externalise en dehors des associations. Phinedo a un site sur lequel il y a énormément de contenu de cours, site que l’on souhaite renforcer par les drives des associations. Le suivi pédagogique passe aussi par les tutorats mis en place par le Forum ou l’AMD. Esprit Dauphine a défendu le maintien des tutorats depuis le début d’année parce que c’est un élément de suivi très important en permettant le lien entre les étudiants de tout niveau, qui manque malheureusement à beaucoup du fait du contexte.
- Ce n’est pas une nouveauté, la santé mentale est un enjeu principal des études supérieures. Pensez-vous que les syndicats ont un rôle à jouer pour aider les étudiants à ce niveau-là ?
L’Université se positionne déjà sur les thématiques de santé mentale, que ce soit sur les violences sexistes et sexuelles ou l’isolement social. Énormément de services sont à disposition, mais on n’est pas forcément au courant de leur existence. Les associations de représentation ont donc un rôle de relais de l’information et se doivent de mettre en lumière tous ces services. Le service d’action sociale traite de la santé mentale, la CVEC et la Fondation Dauphine sont là pour toutes les questions de soutien financier. On échange régulièrement avec le service d’aide sociale, avec la conseillère d’orientation, la psychologue de Dauphine, et finalement ils sont très peu sollicités parce que les étudiants n’ont pas connaissance de leur existence. Les élus étudiants doivent relayer l’information, via les référents de TD, via les délégués. Mais il faudrait aller plus loin et ne pas se contenter de traiter d’aider les étudiants qui sont déjà mal en point. Il faut proposer des choses positives, par exemple une vie associative ou une vie étudiante épanouie pour que les étudiants se sentent bien au sein de l’Université. Le contexte sanitaire rend cela compliqué, mais, par exemple, on a travaillé en début d’année sur l’organisation d’une table ronde. Le comité de suivi évoqué précédemment jouera aussi un rôle en s’assurant que les étudiants ne décrochent pas, en assurant l’égalité des chances par la mise à disposition de ressources pédagogiques et par l’aide aux étudiants isolés. Finalement, le principal enjeu, non seulement de l’élection mais également de l’année à venir, est de faire circuler l’information de la meilleure façon possible et de renforcer les dispositifs existants.
- Dauphine est caractérisée par sa vie associative forte. Elle tourne cependant au ralenti cette année. Pensez-vous que cela représente un risque sur le long-terme et si oui, que proposez-vous pour le contenir ?
Les effets du contexte sanitaire ne vont pas être les mêmes en fonction de l’objet social de l’association. Certaines associations fonctionnent uniquement à travers leurs projets et moins par la vie interne. L’inactivité pendant la période Covid pourrait entraîner la disparition de ces associations. A côté, d’autres associations existent également par leur vie interne. Elles vont pouvoir tenir le coup via des soirées, via des moments de rencontre, des moments qui vont fédérer et créer des liens. Il faut donc qu’il y ait une solidarité entre les associations qui permette par exemple au projet de se pérenniser malgré le contexte de l’université à distance. Certaines associations sont très à l’aise au niveau de la communication, par exemple Phinedo, DOA, Channel 9, et ont contribué à la visibilité des associations pendant la période de recrutement. Esprit Dauphine défend la coordination entre les associations pour mettre les ressources de chacune en commun et permettre ainsi de faire progresser tout le monde. Cet objectif est sur le court-terme, car le contexte de confinement ne va pas s’éterniser, le campus va rouvrir et revivre. Esprit Dauphine a par exemple travaillé à mettre en lumière le plus d’associations possibles via les tables rondes. Les associations se sont coordonnées, par exemple par les interviews de DOA et de Channel 9 ou la promotion importante faite par Phinedo. Esprit Dauphine est une association de représentation mais aussi une fédération d’associations, on a donc ce rôle de coordination entre les associations, bien sûr pas pour s’y substituer mais pour amorcer cette coordination. On a mis en place des groupes de travail pour réfléchir au déroulement de l’année, à la mise en place de projets. Beaucoup de choses peuvent être mises en place : tables rondes, webinars, les événements avec un campus hors des murs comme cela a été fait dans certaines écoles de commerce avec un campus qui existe numériquement. Pour l’année prochaine, on souhaite mettre en place un plan de relance en appelant tous les étudiants à participer à la vie associative et étudiante. On pense à un pass dauphinois financé par la CVEC et qui accorderait une certaine somme d’argent à chaque étudiant pour aller dépenser dans la vie associative, par exemple aller à un concert de l’Oreille, au spectacle du Do’s, un séjour de la Spi ou du SCUD. Il s’agit d’inciter les étudiants à aller voir ce que les associations font. On souhaite aussi renforcer et développer le fond Dauphine durable, mis en place par Dauphine pour financer un certain nombre d’initiatives étudiantes et associatives s’inscrivant dans une démarche responsable. Il faut aussi donner les moyens numériques aux associations d’organiser des événements sur le campus dématérialisé, et ensuite l’année prochaine d’impulser de nouveaux projets. En dehors de cela, certaines associations ont connu des difficultés financières particulièrement importantes, par exemple le BDE, Evasion ou autres, du fait de l’annulation des événements l’année dernière. Il faut les aider pour qu’elles ne soient pas sous l’eau mais également pour qu’elles n’aient pas peur d’organiser d’autres événements en raison du risque financier étant donné l’incertitude du contexte. On soutient le maintien d’une commission spéciale pour les associations pour les financer et les représenter si jamais un événement pour lequel elles avaient engagé de l’argent est annulé. Par cela, l’administration assurera une sécurité financière aux associations, qui pourront continuer à proposer des choses et sortir de cette incertitude et cette peur. On a agi en ce sens en début d’année avec la première commission de subvention. Il faut poursuivre cela, pour que cette mesure ne reste pas exceptionnelle.
- Dans la continuité, augmenter la visibilité des associations auprès des nouveaux étudiants (étant arrivés dans un contexte unique) est-il une de vos priorités ?
Ce n’est pas une priorité seulement aujourd’hui, cela l’a toujours été. On le dit très souvent : Dauphine est bien plus qu’une Université, c’est un état d’esprit. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on s’appelle Esprit Dauphine. Par exemple durant les deux premiers mois de l’année on a beaucoup travaillé sur l’organisation de la table ronde parce que l’on était convaincu que c’était un moment qui était très important pour la vie associative car permettant de mettre en lumière un panel important de profils associatifs. Notre web série allait aussi dans ce sens, et on souhaite d’ailleurs la pérenniser. La visibilité des associations passera par la communication par les réseaux sociaux. Il faut éviter que les associations se retrouvent isolées les unes des autres, nécessitant donc des décisions collectives, des initiatives communes. Par exemple avoir le même plan de recrutement, les mêmes périodes de recrutement permettrait d’accorder de la visibilité à tout le monde et de manière conséquente. Je voudrais aussi souligner d’autres initiatives du point de vue de la vie étudiante et associative. L’application Buro Dauphinois a été créée cette année par un ancien associatif et est un très bon moyen de communiquer sur les associations. Phinedo travaille également sur une autre application. En tant qu’élus étudiants et d’association de représentation, c’est notre rôle de soutenir ces innovations parce qu’elles bénéficieront à tous les étudiants au cours des prochaines années, notamment si le contexte de distanciel est amené à se pérenniser.
- Il faut préciser que tous les dauphinois ne font pas partie d’une association, quelles modalités pensez-vous mettre en place pour que TOUS les étudiants soient entendus ?
Une des forces d’Esprit Dauphine est notre ancrage dans toutes les formations, que cela soit en MIDO ou en LSO. On a à cœur d’être présents partout, car cela permet de faire remonter les problèmes que peuvent rencontrer les Dauphinois et Dauphinoises, mais également de communiquer avec eux les informations qui nous sont remontés de l’administration. On a un système de référents en L1, L2, L3 et même en master, qui s’adresse donc à l’ensemble des étudiants et pas uniquement aux associatifs. On ne fait pas valoir la voix des étudiants seulement au moment de l’élection, mais tout au long de l’année, à chaque échéance, que ce soient les examens, les grèves ou les périodes de confinement. D’ailleurs le comité de suivi sera l’élément central de ce système de référents, par lequel le VPE pourra porter la voix de tous les étudiants.
- Que souhaiteriez-vous défendre afin de faciliter la vie des étudiants sur et hors campus dans le contexte actuel ?
Tout d’abord, le contexte est très compliqué pour les diplômés de master 2 de l’année dernière, qui se sont retrouvés sur le marché du travail en pleine crise économique. Cela va recommencer cette année avec les nouveaux diplômés. Afin de lutter contre les inégalités d’accès à un réseau, on soutient, en partenariat avec Dauphine Alumni, la création d’un annuaire gratuit d’anciens Dauphinois par secteur d’activité. Cela faciliterait l’intégration des nouveaux diplômés dans le monde professionnel. C’est un élément important de la campagne car les inégalités d’accès à un réseau sont une des principales inégalités auxquelles sont confrontés les étudiants et car elles entraînent une grande reproduction sociale. De plus, si l’on revient sur site, il va y avoir la question des grands travaux. Le campus va être entièrement réaménagé pendant les 3 à 4 prochaines années à venir, avec une nouvelle aile dans la cour d’honneur. Depuis déjà plusieurs années, on travaille sur les aménagements à venir de l’Université, notamment en défendant le maintien des locaux associatifs individuels, mais également et surtout en créant des espaces de vie et de partage pour tous les Dauphinois. Le problème lorsque l’on n’est pas en association, c’est que l’on ne peut pas se rencontrer. Les autres étudiants sont exclus de ces lieux d’échange que sont les locaux ou le couloir des assos. Esprit Dauphine avait déjà mené ces revendications, en travaillant à la mise en place d’espaces communs sur les différents étages, notamment celui en face de la bibliothèque universitaire. On avait également fait l’expérience de cocons de siège de l’année dernière, expérience qui s’était bien déroulée. Dans le cadre des grands travaux, on souhaite de nouveau lancer une réflexion au sein de l’Université, notamment par le comité des grands travaux mis en place cette année et dans lequel les élus étudiants sont amenés à participer. On est ouvert aux propositions des étudiants et l’on diffusera des questionnaires, des FAQ via les réseaux sociaux. De plus, on défend la mise à disposition de davantage de services, notamment par la remise à plat de l’offre de restauration sur le campus qui reste malgré tout très limitée. On souhaite qu’il y ait une diversification de l’offre de nourriture sur le campus en ayant notamment recours à des acteurs locaux et responsables. On pense par exemple à un distributeur de salades produites en circuit court, conçu par d’anciens Dauphinois.
- Un point particulier inquiète les étudiants, il s’agit des mobilités. Vous le savez sûrement, la majorité des mobilités ont été annulées pour l’année en cours. Est-ce un risque pour l’année qui arrive ? En tant que syndicat, que pouvez-vous suggérer aux étudiants de ce point de vue ?
En toute honnêteté, ce n’est pas quelque chose que les élus étudiants peuvent gérer. On est dans un contexte planétaire très compliqué, le gouvernement est dépassé, l’administration est dépassée. Personne ne sait. On ne connaît pas la durée des complications : les mobilités peuvent très bien être compliquées pendant six mois comme pendant 1, 2 ou 3 ans. Pour l’année à venir, on est uniquement certain de la diminution importante du nombre de partenariats avec les universités étrangères. Dans les prochaines années, il y aura moins d’offres, moins de places disponibles dans les universités partenaires. Pour pallier la réduction des mobilités simples, on souhaite que Dauphine se positionne sur la question des mobilités spécifiques. Il faut avoir davantage recours au semestre délocalisé, qui est un peu Dauphine à l’étranger, je pense notamment à Shanghai ou à New York. On oublie aussi trop souvent que Dauphine, ce n’est pas que Paris, c’est aussi Londres, Madrid, Tunis et le double-diplôme à Francfort. On a des campus dans différents pays mais il y a trop peu d’échanges entre les campus. Dans cette période de crise, on veut se recentrer sur ces antennes internationales. Pour cela on souhaite la mise en place d’une bourse exceptionnelle par Dauphine et la Fondation Dauphine pour permettre aux étudiants qui ne sont pas partis de faire une Summer School à Londres, Madrid ou Tunis, le départ dans les campus délocalisés étant très onéreux. On souhaite aussi faciliter la césure à l’étranger entre le M1 et le M2 via une plateforme de stages à l’étranger et par un financement de la mobilité. En effet, il y a beaucoup moins de mobilités en M1, donc il faut trouver un autre moment au cours de la scolarité pour partir, que ce soit entre le M1 ou le M2 ou par un stage de fin d’études. A côté de cela, il y a également la question de l’internationalisation de nos cours. On propose d’élargir l’English Track, qui n’est proposé qu’en L3 LSO, aux L1, L2 et au département MIDO. Pour finir, je voudrais aussi dire aux étudiants que le contexte international ne doit pas les effrayer. Il y a certes des incertitudes mais il faut continuer à demander des mobilités car c’est une expérience très singulière et assez importante. On travaille pour cette raison avec les antennes de Londres, Madrid et Tunis pour faciliter les échanges. Les étudiants de CEJ ont déjà la possibilité de partir un semestre à Londres, et nous proposons que ce départ sur un campus délocalisé se fasse aussi en LSO et en L3.
- Si nous devions résumer vos propositions en trois mots, quels seraient-ils ?
Fédérer. Nos propositions visent à rassembler les Dauphinois et Dauphinoises peu importe leurs idées. Esprit Dauphine est une organisation apolitique. On partage parfois des opinions différentes mais on a une conviction commune, celle de faire vivre l’esprit qui règne dans l’Université et donc de rassembler les étudiants. Par exemple, on avait organisé le retour du Gala il y a 2 ans. Les représentants étudiants ont vocation à défendre les droits mais aussi de faire vivre l’Université, son état d’esprit et son ambiance, qui font de Dauphine un modèle unique qu’il faut préserver.
Responsabilité. Il faut agir en prenant en considération un certain nombre d’enjeux auxquels notre société fait face et sur lesquels notre Université doit se positionner. Je pense notamment à l’environnement, à l’égalité entre les hommes et les femmes, aux égalités de manière générale, par exemple l’égalité des chances, ou encore les questions sociales. Notre Université doit agir de manière responsable et les étudiants doivent être sensibilisés. On se rassemble, on fait la fête, on agit collectivement mais de manière responsable. On a essayé d’impulser cela l’année dernière avec la campagne Green Spirit, qui malheureusement n’a pas pu aboutir en raison de la crise sanitaire mais que l’on relancera cette année en partenariat avec Dauphine Durable et Dauphine Junior Consulting.
Spécificité. Notre Université est un modèle unique que l’on souhaite préserver et cultiver. Nous ne sommes pas seulement une université mais un grand établissement. On a une vie étudiante et associative singulière qu’il faut entretenir sur les années à venir. Je l’ai déjà dit mais on est bien plus qu’une université, on est aussi un état d’esprit.
- Que souhaitez-vous dire aux étudiants afin de les convaincre de se déplacer pour voter ?
Il n’a jamais été aussi simple de voter. Il y a quelques manœuvres à faire sur My Dauphine mais on peut voter depuis chez soi, sur son ordinateur à partir d’un mail. Il n’y a plus besoin de se rendre aux urnes. De plus, à période exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Dans cette période de crise il faut appeler à l’unité, la voix des étudiants est plus importante que jamais. Par exemple, on l’a vu avec les examens en présentiel, il y a des décisions de l’administration en désaccord avec la volonté collective des étudiants. Les élus étudiants et donc les étudiants eux-mêmes pourraient avoir un impact dans cette prise de décision. Voter c’est décider qui va nous défendre auprès de l’administration. En cette période de crise, il faut obtenir une large majorité lors des élections pour faire valoir nos idées mais également pour faire valoir celles de l’ensemble des Dauphinois malgré leurs différences d’opinions politiques. Il faut, dans ces moments, se rassembler autour de positions communes, notamment autour des examens en présentiel, des cours à distance. A mesure exceptionnelle, vote exceptionnel, et c’est pour cela qu’il faut se déplacer et aller voter les 19 et 20 novembre.
- Comment les étudiants peuvent-ils retrouver votre programme/vos propositions ?
Esprit Dauphine est très présent sur Facebook et sur Instagram. On poste très régulièrement des vidéos, des FAQ sur Instagram pour entretenir un lien régulier avec les étudiants. Vous pouvez également retrouver nos propositions sur le site espritdauphine.fr. Vous allez également recevoir toutes nos propositions par mail dans les jours à venir via la Direction de la Formation et de la Vie Etudiante. Notre profession de foi et notre programme seront également sur My Dauphine. Donc retrouvez-nous sur Facebook, Instagram, LinkedIn et sur My Dauphine.